jeudi 10 juillet 2014

EMISSION DU 7 JUILLET 2014

COMPETENCESANFRONTIERE & LES DÉSODORISANTS D'INTÉRIEUR !


J’espère que vous n’abusez pas des désodorisants d’intérieur ! En tous cas, dans la seconde partie de l’émission, j’ai des informations assez alarmantes sur ces produits vendus dans toutes sortes de magasins et sous des formes diverses et variées et Charlène vous livrera une information intéressante à ce sujet en fin d’émission.
Je reçois aujourd’hui Houda AYARI. Houda est partenaire du collectif oui à la consom’action et elle est dirigeante d’une structure impliquée dans l’ESS qui se nomme CompétenceSanFrontières. Et je suis accompagnée de Charlène, chargée de développer les activités et les partenariats du collectif…

Cette émission, vous le savez maintenant, est en fil rouge avec le collectif « oui, à la consom’action ! »,  et Houda a participé à plusieurs ateliers de produits naturels, malgré son emploi du temps chargé.
Que penses-tu de cette initiative ? «  C’est particulièrement intéressant de participer à ces ateliers car on apprend des choses très intéressantes, on échange entre nous et puis, aussi et surtout, on fabrique nous-même, par exemple, nos produits d’entretien et on repart avec les recettes pour les refaire soi-même. Il est primordial aujourd’hui de consommer autrement, car on nous cache tellement de choses … Et puis, aussi, le choix est immense, on s’y perd finalement. Alors, qu’en réalité, on n’a pas besoin d’autant de choses … Il faut vraiment participer à un ou plusieurs de ces ateliers. »

Nous allons maintenant parler de CompétenceSanFrontières. Alors, une question me brûle les lèvres. J’aime beaucoup ce nom pour une structure… D’où vient cette idée ?
Que décline CompétenceSanFrontières ? « Chacun possède en soi des compétences qui sont exportables où que l’on se trouve dans le monde. Et aussi, il est important de développer son potentiel personnel, ou même de le découvrir quel que soit notre origine, notre milieu. »
Quel est son objectif ? « Csf est un organisme de formation continue et une structure d’insertion. Cette structure a été créée pour aider à réveiller, en quelque sorte, les potentiels de chacun par le biais d’outils que nous mettons à disposition des personnes intéressées. Je travaille également avec une psychologue clinicienne. Actuellement, un grand projet est en train de se monter sur l’agglomération nancéienne, c’est un restaurant d’application et d’insertion. »

SI vous êtes intéressé par les activités de CompétenceSanFrontières, vous pouvez joindre Houda AYARI au 06.01.20.23.00 ou en envoyant un mail à csf.formation@gmail.com pour prendre rendez-vous et la rencontrer.

VOTRE DÉSODORISANT D'INTÉRIEUR EST-IL DANGEREUX OU NOCIF ?
SI OUI, POURQUOI ?

Les désodorisants d’intérieur ne sont plus de simples désodorisants ! Aujourd’hui on vous propose des produits aux multiples casquettes: « destructeur d'odeur », « anti-bactérien », « anti-acarien », « désinfectant », « purificateur d'air », « anti-tabac »… Mais aussi sous toutes formes : bougies, prises et diffuseurs électriques, encens, lampes berger… Faut-il les adopter ?
En septembre 2008, le magazine Que choisir ? démontre ce que l'on soupçonnait : 
les désodorisants et surtout les destructeurs d'odeurs polluent. Ils sont une source de pollution domestique car ils diffusent des polluants atmosphériques. Gênant.
Dès 2004, le magazine consumériste avait alerté l'opinion en montrant que les diffuseurs d'odeurs sont surtout des diffuseurs de substances toxiques, des polluants atmosphériques nocifs ! La plupart des désodorisants avaient révélé leur « capacité » à diffuser dans l'air de votre habitation des composés organiques volatils, COV, des substances cancérigènes, allergènes ou tout simplement irritantes.
Depuis 2004, les grands fabricants tels que Procter & Gamble (Febreze), SC Johnson (Oust), Sara Lee (Ambi pur), Reckitt Benckiser (Air Wick), ont fait des efforts pour réduire la toxicité de leurs produits. Mais selon Que choisir?  » il reste beaucoup à faire pour que leurs produits deviennent recommandables ».
·         Des tests ont à nouveau été menés fin 2008 sur 39 désodorisants d’intérieur différents, vendus au grand public. Le résultat est à résumer en une simple phrase« Éliminez les désodorisants d’intérieur »… car les fabricants de désodorisants d’intérieur ne peuvent pas garantir qu’ils ne sont pas nocifs et ils dégradent la qualité de votre air.

Une nouvelle espèce de pollueurs : les destructeurs d’odeurs…

 

Les dernières innovations en termes de désodorisants d’intérieurs sont donc des désodorisants censés détruire les odeurs et non plus les chasser. « Ne masquez plus les mauvaises odeurs, dites-leur Oust ».

Les tests de destructeurs d'odeurs sont édifiants : non seulement les destructeurs d'odeurs n'ont pas abouti à une atmosphère propre mais ils l'ont pollué. Les molécules des effluves désagréables ne sont pas éliminées par les « destructeurs » d'odeurs. Qui plus est, ces destructeurs d'odeurs ont introduit dans votre atmosphère domestique des quantités significatives de COV (composé organique volatile) et aussi de composés semi-volatils et très volatils.

Désodorisants d’intérieur – Recommandation pratique:

Pour obtenir de l'air pur et frais, laissez tomber les désodorisants d'intérieur et ouvrez les fenêtres, aérez tout simplement vos locaux, vos proches et vous vous en porterez mieux.
Ces menaces pour votre santé et l'air de votre intérieur ne concernent pas uniquement les désodorisants d'intérieur, mais aussi les bougies parfumées, les lampes Berger et d'encens, les diffuseurs électriques et diffuseurs prêts à poser.

Seules quelques bougies sont parvenues à obtenir la mention « très bien » grâce à l’absence d’émission de substances chimiques. Quant aux diffuseurs de parfums, surtout ceux contenant de la vanille ou du caramel émettraient du benzène, une substance cancérigène…

Comment agit Febreze pour détruire les odeurs sur les textiles et dans l'air ? Procter & Gamble explique, schéma à l'appui sur le site Internet de Febreze que c'est l’hydroxypropyl-β-cyclodextrine, une molécule-cage qui se charge d’absorber les mauvaises odeurs et de les éliminer. La firme se garde bien de communiquer sur les autres substances. D'autres l'ont fait pour eux.
A eux tous, les produits contenaient 457 contaminants de l'air connus. Parmi eux, 24 substances ont un lien établi avec des maladies comme l'asthme ou le cancer.
Même les produits dits « verts » contiennent en moyenne 8 contaminants, contre 38 pour les désodorisants standards. Le désodorisant Febreze compte parmi les pires, avec ses 89 substances chimiques relevées. Parmi elles, les enquêteurs ont dénoncé :
·         du benzène, l’un des COV les plus dangereux. C'est un hydrocarbure aromatique cancérigène dont le lien avec les leucémies et les lymphomes a été établi.
·         du chloroforme, solvant toxique soupçonné d'être cancérigène.
·         du phtalate de dibutyle, ou DBP, considéré comme cancérigène, mutagène ou toxique pour la reproduction.
·         du formaldéhyde, polluant très présent dans nos maisons alors qu'il est irritant et considéré par l’OMS comme une substance cancérigène certaine.
La liste complète des 89 substances toxiques est disponible sur www.ewg.org
Les désodorisants d’intérieur font tout pour nous séduire et bien nous disposer, à commencer par un discours qui évoque la douceur de vivre.
Le marché des désodorisants d’intérieur représente pas loin de 7 milliards d’euros et continue à grandir année après année malgré les inconvénients des produits.
Disons-le tout de suite, la marque Airwick, comme tout le marché des désodorisants d’intérieur, a joué sa croissance sur une ambiguïté volontaire.  Il s'agit du fait que la plupart des gens qui achète un désodorisant d’intérieur pour « éliminer les mauvaises odeurs » pense que Airwick and Co vont les aider à, justement, éliminer ces odeurs. Eh bien non !
Les désodorisants ne font que masquer ces vilaines odeurs de cigarette, de pollution ou de nourriture. Plutôt que détruire les odeurs, elles ajoutent de nouvelles substances qui s'ajoutent à celles déjà présentes dans l’air de votre intérieur, pour les écraser, les masquer, les rendre imperceptibles… mais sans les évacuer ni les détruire. Comment font-ils ?
Les désodorisants gênent votre capacité à sentir en recouvrant vos conduits olfactifs d’un fin film huileux et en relâchant un agent qui anesthésie les terminaisons nerveuses.



Une étude de 2007, de la Natural Resources Defense Council a montré que 12 des 14 marques de désodorisants analysés contenaient des phtalates, du terpène, une substance organique volatile qui réagit naturellement avec l'ozone naturelle pour produire du formaldehyde, un produit qui favoriserait le cancer. Pas top !
Une autre étude de 2007 publiée par l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicinemontre que l’usage régulier des sprays de type Airwick augmente le risque de devenir asthmatique de 30 à 50 %. Les femmes qui utilisent souvent ces produits auraient même un risque accru de cancer du sein. Bigre !
ConsoGlobe  a publié un article alerte aux désodorisants d’intérieur!… Le magazine Que Choisir avait mené des tests sur 39 désodorisants d’intérieur différents, vendus au grand public. Le résultat était fort simple à résumer : «Éliminez les désodorisants d’intérieur» ; les fabricants de désodorisants d’intérieur ne peuvent pas garantir qu’ils ne sont pas nocifs et ils dégradent la qualité de votre air.
Les marques concernées sont nombreuses outre Airwick : Ambi Pur, Histoire des senteurs, Brise, L'Occitane, Encens du monde, Terre d'Oc, Oust, Febreze, Phytaromasol, Florame.

Un cours/atelier a lieu le 8 juillet. Charlène va nous en dire plus : « Comment réaliser soi-même son spray anti-moustiques et son destructeur d'odeurs … De 14h à 15h15. Une participation de 5€ est demandée. Egalement, un stage d'art Récup' les 26 & 28 août prochains, les après-midi de 14h à 17h. Une participation de 30 € pour ce stage est demandée, sachant que tout le matériel est fourni. Vous y réaliserez plusieurs photophores de balcon ou de jardin, avec des supports différents, une suspension décorative, une pancarte de porte décorative également sur un support bois. On fait comment ? On s'inscrit par téléphone ou par mail. Tout cela se déroule à Saint-Max. »

Je vous retrouve en septembre pour une nouvelle saison. Cette émission est la dernière de la saison !
L'émission est en podcast pendant tout le mois de juillet sur rcn-radio.org ….
BEL ÉTÉ A TOUS ! 
RENDEZ-VOUS A LA RENTRÉE …

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