BIODÉGRADABLE OU PAS BIODÉGRADABLE ?
Sandrine a
rejoint en novembre le collectif « oui, à la consom’action ! »
et lorsque nous avons préparé l’émission, elle m’a confié que ce qui motiverait
nos auditeurs pour améliorer leur comportement au quotidien, ce serait de
savoir ce que devient ce que nous jetons sans faire attention. Parce que nous
ne nous rendons pas forcément compte de l’impact de nos gestes irréfléchis et
pas du tout mal intentionnés au départ …
…..
Nous avons
décidé de vous parler des répercussions de ces petits gestes sur
l’environnement. Car mine de rien, qui dit environnement, dit santé, bien-être,
qualité de l’air, répercussions sur le climat. TIENS, par exemple, ce terrible
typhon qui s’est abattu sur les Philippines le mois dernier … Oui, presque tout
le monde a entendu la chanson de Bénabar « l’effet papillon ». Eh
bien, chacun d’entre nous vivant sur cette planète a une infime part de
responsabilité sur ce typhon d’une puissance jamais vue jusqu'alors. Imaginez
des vents soufflant à 365 km/h !!! Je n’y arrive pas … à vrai dire …
Le début
d’un comportement de consommateur responsable ou consom’acteur commence,
peut-être, par là …
Malgré les
effets néfastes sur l’environnement, beaucoup de monde continue à jeter dans la
nature ses déchets. Il est indispensable que chacun d’entre nous accepte de
faire l’effort de ramener ses déchets ou
de les ramasser ou de les traiter comme il se doit.
Une substance biodégradable est une substance qui peut, sous l'action d'organismes vivants, se décomposer sans effet dommageable sur le milieu naturel. La biodégradabilité c’est de prendre en compte à la fois le degré de décomposition d'une substance et le temps nécessaire pour obtenir cette décomposition.
Nous allons nous prêter à un petit jeu de questions/réponses sur le devenir de tout ce que nous utilisons, manipulons, au quotidien et de leur devenir lorsque nous avons des gestes inadaptés à leur encontre …
Une substance biodégradable est une substance qui peut, sous l'action d'organismes vivants, se décomposer sans effet dommageable sur le milieu naturel. La biodégradabilité c’est de prendre en compte à la fois le degré de décomposition d'une substance et le temps nécessaire pour obtenir cette décomposition.
Nous allons nous prêter à un petit jeu de questions/réponses sur le devenir de tout ce que nous utilisons, manipulons, au quotidien et de leur devenir lorsque nous avons des gestes inadaptés à leur encontre …
Quel est le
temps de dégradation, si vous les jetez par terre ou dans la
nature de ?
Sac en amidon de maïs : 2 semaines à 2 mois - au composteur
Pelures d'orange ou trognon de pomme : 1 mois - au composteur
Morceaux de coton : 1 à 5 mois - au composteur (sauf avec dissolvant)
Papier : 2 à 5 mois - au composteur
Mouchoirs en papier : 3 mois - au composteur
Corde : 3 à 14 mois - centre de récolte de déchets
Journal : 3 à 12 mois - au composteur
Fruits et légumes : 3 mois à 2 ans - au composteur
Allumette : 6 mois - au composteur
Chaussette en laine : 1 à 5 ans - recyclable
Mégot de cigarette (avec filtre) : 1 à 2 ans
Ticket de bus ou de métro : 1 an
Brique de lait (plastique+carton) : 5 ans - recyclable
Chewing-gum : 5 ans – On a du mal à imaginer ce que l’on fait quand on « crache » un chewing-gum par terre ! A moins qu’on se dise que quelqu'un de la voirie se chargera de les ramasser. Pourtant, il suffit de voir les trottoirs devant les écoles et lycées
Papier de bonbon : 5 ans - recyclable
Chaussures en cuir : 25 à 40 ans - recyclable
Tissu en nylon : 30 à 40 ans –centre de tri ou organisme récolteur
Boîte de conserve : 50 à 100 ans - recyclable
Briquet en plastique : 100 ans
Textiles : 100 à 500 ans - recyclable
Canette en aluminium : 200 ans - recyclable
Sac plastique : 450 ans – l’unité fabriquée en 1 seconde, d’une durée de vie moyenne de 20 mn – partiellement recyclable
Emballage plastique d'un pack de 6 bouteilles : 400 ans - recyclable
Bouteilles en plastique : 400 ans - recyclable
Couches jetables : 500 ans
Carte téléphonique : 1000 ans – centre de tri ou de récolte de déchets
Polystyrène : 1000 ans – centre de tri ou de récolte de déchets
Bouteilles Verre : 4000 ans - recyclable
Pile : 7869 ans – centre de tri ou de récolte de déchets
Pneus : Non biodégradables – centre de récolte de déchets
[Source : informations sur la biodiversité]
Sac en amidon de maïs : 2 semaines à 2 mois - au composteur
Pelures d'orange ou trognon de pomme : 1 mois - au composteur
Morceaux de coton : 1 à 5 mois - au composteur (sauf avec dissolvant)
Papier : 2 à 5 mois - au composteur
Mouchoirs en papier : 3 mois - au composteur
Corde : 3 à 14 mois - centre de récolte de déchets
Journal : 3 à 12 mois - au composteur
Fruits et légumes : 3 mois à 2 ans - au composteur
Allumette : 6 mois - au composteur
Chaussette en laine : 1 à 5 ans - recyclable
Mégot de cigarette (avec filtre) : 1 à 2 ans
Ticket de bus ou de métro : 1 an
Brique de lait (plastique+carton) : 5 ans - recyclable
Chewing-gum : 5 ans – On a du mal à imaginer ce que l’on fait quand on « crache » un chewing-gum par terre ! A moins qu’on se dise que quelqu'un de la voirie se chargera de les ramasser. Pourtant, il suffit de voir les trottoirs devant les écoles et lycées
Papier de bonbon : 5 ans - recyclable
Chaussures en cuir : 25 à 40 ans - recyclable
Tissu en nylon : 30 à 40 ans –centre de tri ou organisme récolteur
Boîte de conserve : 50 à 100 ans - recyclable
Briquet en plastique : 100 ans
Textiles : 100 à 500 ans - recyclable
Canette en aluminium : 200 ans - recyclable
Sac plastique : 450 ans – l’unité fabriquée en 1 seconde, d’une durée de vie moyenne de 20 mn – partiellement recyclable
Emballage plastique d'un pack de 6 bouteilles : 400 ans - recyclable
Bouteilles en plastique : 400 ans - recyclable
Couches jetables : 500 ans
Carte téléphonique : 1000 ans – centre de tri ou de récolte de déchets
Polystyrène : 1000 ans – centre de tri ou de récolte de déchets
Bouteilles Verre : 4000 ans - recyclable
Pile : 7869 ans – centre de tri ou de récolte de déchets
Pneus : Non biodégradables – centre de récolte de déchets
[Source : informations sur la biodiversité]
Ici, la biodégradabilité sous les océans |
LES PROTECTIONS INTIMES ET LES COUCHES
13 fois par an et 520 fois dans sa
vie, les femmes voient le signe explicite que leur corps est prêt pour
accueillir la vie : la muqueuse utérine se renouvelle et le sang menstruel
faire son apparition. Il faut se souvenir que nos
grands-mères utilisaient des protections en chanvre pliées. Les serviettes
hygiéniques jetables apparaissent
au début du XXe siècle, et les tampons après 1930.
A partie de ce moment-là, les progrès n’arrêtent pas : serviettes
auto-adhésives, toujours plus absorbantes, parfumées… Summum du dédain qu’il
inspire : on trouve dans les tampons et serviettes hygiéniques des résidus de
nombreux produits toxiques, sans aucune mise en garde.
Des produits
toxiques au plus près de l’intimité
La course à la matière la plus absorbante a obligé les fabricants à sophistiquer de plus en plus leurs produits. Je vous explique :
La course à la matière la plus absorbante a obligé les fabricants à sophistiquer de plus en plus leurs produits. Je vous explique :
Les serviettes contiennent
des gels dits « super-absorbants ». Ce sont des
cristaux de polyacrylate de sodium (les
mêmes que dans les couches ou les lingettes
pour bébés), une substance absorbante qui devient gel une fois humide et peut
absorber jusqu’à huit cent fois son poids en eau
De nos jours, les ingrédients
toxiques contenus dans les tampons et les serviettes jetables incluent
de l’aluminium, des alcools, des additifs de parfum
(particulièrement irritants) et des hydrocarbures,
sans oublier les pesticides.
Pire encore, les procédés de blanchiment des tampons laissent des résidus
de dioxine à l'intérieur du corps.
Un tampon, c’est fait avec quoi ? Un tampon est composé d’un mélange de coton (cultivé à grand renfort de pesticides
toxiques) et de viscose.
La paroi vaginale étant très absorbante, les substances chimiques composant
ces produits jetables n’ont aucune difficulté à pénétrer l’organisme. Où est le
problème me direz-vous ? Eh bien, le problème c’est que le corps ne sait
pas s’en débarrasser et qu’il accumule de plus en plus ces toxines hyper
dangereuses pour la santé.
Le chlore utilisé pour blanchir les
serviettes et les tampons réagit avec la viscose et induit la formation d’une
substance très toxique, un vrai poison appelée dioxine.
Cette
dioxine est présente dans
de nombreux produits liés à l’hygiène corporelle en quantité plus ou moins
grande et entre alors en contact direct avec la peau : serviettes en papier,
mouchoirs, papier toilette, couches jetables, les lingettes, et tous les
produits liées à l’hygiène féminine.
Selon
Greenpeace, « la dioxine est l’une des substances synthétique la plus
toxique jamais étudiée » et ses effets sur la santé des femmes entraînerait des désordres et dysfonctionnements divers et variés et plus ou
moins graves.
En Europe,
les autorités sanitaires ont déclaré inacceptable toute présence de dioxine et
l’Organisation Mondiale de la Santé considère la dioxine comme une substance
hautement cancérigène.
Dans les rayons, impossible de trouver la composition exacte des produits.
En ce qui concerne les tampons, quelle que soit la marque, aucun fabricant n’a poussé le zèle jusqu'à mentionner les
constituants de ce qu’ils vendent dans la plus grande ignorance de nous, les
consommatrices !
Un scandale ? On peut le dire, quand on sait que
nombre de femmes ont des règles douloureuses et, même jeunes, rencontrent des
difficultés à concevoir. Elles ne savent pas qu’elles s’empoisonnent par le bas
depuis leur plus jeune âge… Plus de 8 millions de femmes en France souffrent d’irritations intimes !
Le plastique et les
autres composants (coton, colle…) utilisés dans la fabrication des tampons,
serviettes, emballages et applicateurs encombrent les décharges pour des
centaines d’années. Et aussi, les produits chimiques – utilisés pour la
culture, le blanchiment et la stérilisation – polluent l’eau et la terre.
Ils ne sont pas aussi jetables
que l’on nous dit, car leur valorisation reste aujourd'hui impossible du fait
de la multitude des matières contenues dans ces protections. Il faut 400
ans à ces produits hygiéniques pour se dégrader, c’est-à-dire autant qu’une
bouteille en plastique. Ce qui fait de l’industrie des protections hygiéniques
l’une des plus polluantes au monde, selon Greenpeace.
La
plupart des femmes savent que l’élimination des serviettes sanitaires
dans les toilettes cause la contamination de nos océans et de nos rivières
(y compris les tampons !) et elles
sont nombreuses à jeter les serviettes hygiéniques avec les déchets
domestiques, qui sont soit incinérés, soit enterrés dans des décharges.
Protection intime lavable |
Que dire ? Je conclurai en
disant : « à bon entendeur, salut ! Mesdames, optez le plus
souvent possible pour des protections naturelles et/ou bio … Au niveau du coût
ce n’est guère plus cher, parfois même beaucoup moins cher, et surtout c’est
bien plus sain pour vous-même. »
Optez pour la bio-cohérence |
Je vous retrouve l’année
prochaine, déjà 2014 !
le lundi 6 janvier pour une nouvelle émission.
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